Directeur des biens nationaux : La politique « zéro papier » désormais entièrement numérique
Dans le cadre de l’engagement du président de la République pour améliorer les services du ministère des Finances, le secteur des biens nationaux en Algérie a réalisé des avancées significatives grâce à la numérisation complète de ses transactions. Cela a été annoncé par Khidi Abdelrahman, directeur général des biens nationaux, lors d’un colloque d’évaluation à Oran sur le programme de numérisation des registres fonciers et des biens nationaux.
Le colloque, qui a rassemblé des notaires de la région Ouest ainsi que des directeurs régionaux et départementaux des biens de l’État de 15 wilayas, a permis de mettre en lumière les progrès réalisés. Selon M. Khidi, le président Tebboune a réussi à transformer ce secteur en un modèle vivant de l’utilisation de la numérisation, permettant des transactions électroniques sans papier. Parmi les initiatives remarquables, l’application « Espace Algérie » a atteint plus de 500 000 visiteurs et a fourni près de 3 000 services payants en ligne.
De plus, un grand pas est sur le point d’être franchi avec l’introduction imminente du livret foncier électronique, qui devrait être prêt au plus tard en octobre prochain. Ce projet s’inscrit dans une série d’initiatives numériques, telles que des protocoles d’accord avec divers ministères, notamment les Affaires étrangères pour le suivi des biens de l’État à l’étranger, et un accord avec le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme pour vérifier les demandeurs de logement. Ces efforts ont permis de vérifier les dossiers de 18,9 millions de personnes inscrites et d’éliminer les demandeurs qui ne remplissaient pas les critères, tout en appliquant la même vérification pour les nouvelles inscriptions dans le cadre du programme AADL.
Pour le directeur général des biens nationaux, ce projet de numérisation a permis de transformer intégralement le secteur, contribuant ainsi à l’abandon des transactions papier. Cela a permis de réduire considérablement la consommation massive de papier et d’éviter les encombrements et la désorganisation. M. Khidi a souligné que cette avancée soutient les politiques de transformation numérique en Algérie, permettant à l’administration de se débarrasser des méthodes de gestion traditionnelles.