Dans les trames du développement durable et l’autosuffisance en eau en Algérie, le projet phare de la station de dessalement de l’eau de mer au Cap Blanc à El Karma, Oran, franchit des avancées significatives en accord avec les ambitions nationales. D’après les dernières mises à jour, le projet a atteint un seuil remarquable d’avancement avec 80% des travaux déjà réalisés. Cela ouvre la voie vers une phase de test prévue pour octobre 2024, et un achèvement final attendu en décembre de la même année.
Le gouverneur d’Oran, Saïd Sayoud, exprime son entière satisfaction quant à l’évolution rapide des travaux lors d’une visite sur le site de ce projet stratégique. Intégré dans la stratégie nationale de l’eau 2021-2030, celui-ci promet de répondre aux besoins accrus des citoyens algériens en eau potable grâce à la technologie de dessalement, en mettant en avant l’expertise et les compétences entièrement algériennes. En effet, le projet est piloté par la Compagnie Nationale des Travaux Pétroliers, une filiale du groupe Sonatrach, sous la tutelle de la compagnie algérienne de l’énergie, illustrant ainsi un modèle de patriotisme économique.
Sayoud souligne également la cadence soutenue des travaux, qui suivent un rythme 24/7 grâce à des équipes travaillant en rotation, permettant d’atteindre 75% d’avancement dans la construction des infrastructures nécessaires. Cela témoigne d’un engagement sans faille pour répondre aux objectifs définis, avec pour horizon une mise en service effective en 2024.
Ce projet s’inscrit parmi les réalisations majeures du plan urgent initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à pallier définitivement les problèmes d’approvisionnement en eau dans la région. Le gouverneur d’Oran rappelle à cet effet l’importance accordée par le président à respecter, voire à devancer les délais de livraison, afin de garantir une alimentation en eau potable à Oran et ses environs avant 2025.
La station de dessalement au Cap Blanc est positionnée comme l’une des principales installations parmi les cinq sur le territoire national, avec une capacité de production impressionnante de 300 000 mètres cubes par jour. Ce projet, dont la première pierre a été posée par le premier magistrat du pays en juin 2022, est une collaboration entre différentes branches du groupe Sonatrach, mettant en lumière la synergie entre les entreprises nationales pour la réalisation d’objectifs communs de développement.
Finalement, il est à noter que les stations de dessalement représentent actuellement environ 17% de l’approvisionnement en eau potable en Algérie, un chiffre prévu pour s’accroître significativement dans les années à venir. Cette avancée est cruciale pour l’Algérie, visant à porter cette contribution à 60% d’ici 2030, dans le cadre d’une stratégie nationale visant à sécuriser de façon durable l’accès à l’eau pour tous les citoyens.
