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Nouveau programme de formation pour le permis de conduire, débarque fin 2024 en Algérie

Face aux statistiques inquiétantes révélant qu’une part significative des accidents de la route implique des conducteurs récemment titulaires de leur permis de conduire, l’Algérie s’engage avec détermination vers une réforme profonde de son système d’obtention du permis de conduire. La vision du gouvernement, qui aligne ses efforts sur une approche aussi pragmatique qu’innovante, se matérialise à travers l’annonce faite par le Brigadier Général de police, Ahmed Naït El Hocine, Delegué National de la Sécurité Routière.

Dans un élan de transparence et de détermination, Ahmed Naït El Hocine a dévoilé lors d’une allocution à la radio nationale, un projet ambitieux pour une stratégie de formation enveloppant l’ensemble du territoire. Cette initiative est le reflet d’une prise de conscience de l’urgence à agir, motivée par une série de chiffres alarmants : 20% des auteurs d’accidents de la route sont titulaires d’un permis de moins de deux ans, tandis que la moitié des conducteurs impliqués détient le précieux sésame depuis moins de cinq ans.

D’ici la fin de l’année 2024, un programme de formation, concrétisé par un arrêté ministériel en cours de finalisation, verra le jour, se basant sur des critères rigoureux. Une étape-clé réside dans le choix de wilayas pilotes, orientation stratégique censée intervenir dans un semestre, et ce, en vue d’apporter une dynamique de changement tangible et mesurable à l’échelle locale avant une généralisation envisagée.

La curiosité du mécanisme d’examen intrigue. Le Brigadier Général annonce une méthodologie basée sur la technologie « multimédia », garantissant une impartialité sans faille, le candidat devant répondre de manière autonome aux questions posées par un logiciel dédié. Un tournant numérique qui promet de mettre un terme à des pratiques peu scrupuleuses, jusqu’à présent monnaie courante.

Mais l’évolution ne s’arrête pas là. Au-delà de la révision des modalités d’accès au permis de conduire, l’Algérie mise grandement sur le permis à points, dont l’implémentation se concrétisera avant 2026. Une perspective encourageante selon Ahmed Naït El Hocine, qui souligne le double avantage de ce système : un aspect dissuasif indéniable couplé à une dimension éducative, permettant à tout un chacun de renforcer ses connaissances et d’adopter des comportements routiers exemplaires.

Ce panorama de réformes, bien que porteur de grands espoirs,incarne la volonté sans faille de l’Algérie de promouvoir une mobilité plus sûre pour ses citoyens. Un parcours certes semé d’embûches et de challenges, mais qui s’avère indispensable pour recoudre le tissu social et sécuritaire de la nation.

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