Dans un élan manifeste affirmant sa participation active au sein des instances panafricaines, l’Algérie se prépare à marquer sa présence lors des réunions annuelles du Banque Africaine de Développement (BAD) pour l’année 2024, représentée par une figure de proue de son gouvernement. Monsieur Laziz Faïd, Ministre des Finances, prendra le chemin de Nairobi, au Kenya, du 27 au 31 mai courant, sur mandat direct du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, témoignant ainsi de l’importance que l’Algérie accorde à cet événement continental.
Cette année, ces assises coïncident avec le soixantième anniversaire de la création du BAD, rassemblant plusieurs personnalités et institutions sous le thème évocateur « Transformer l’Afrique: le Groupe de la Banque Africaine de Développement et la réforme de l’architecture financière mondiale ». Un thème qui souligne l’ambition de revoir les systèmes financiers pour mieux répondre aux besoins du continent africain.
En sa qualité de gouverneur de l’Algérie au sein du BAD, M. Faïd dirigera une délégation émanant de son département pour participer à diverses réunions et manifestations de haut niveau. Cet engagement n’est pas seulement un devoir mais aussi une opportunité inestimable pour le ministre de tisser des liens avec ses homologues africains ainsi qu’avec des responsables d’institutions financières régionales et internationales.
Les discussions prévues lors de ces réunions, comme annoncées par le ministère, s’articuleront autour de perspectives économiques globales, aborderont les opportunités d’investissement et viseront à renforcer la coopération avec l’Algérie dans divers domaines de développement. Une démarche qui reflète l’aspiration de notre pays à jouer un rôle central dans l’avancement de l’agenda de développement africain, tout en mettant en avant sa vision d’une coopération Sud-Sud renforcée.
Il est à noter que ces rencontres sont plus qu’une simple formalité; elles constituent un carrefour d’échange et de dialogue stratégique où l’Algérie peut exposer sa vision, partager ses succès et explorer de nouvelles avenues de collaboration. Dans cette optique, l’Algérie réaffirme sa position en tant qu’acteur clé dans le départ vers une Afrique plus autonome et prospère.