Dans une annonce faite aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Youssef Chorfa, a dévoilé les ambitions du secteur agricole pour la campagne de récolte et de semis de 2024-2025. Lors d’une réunion nationale dédiée à la préparation de cette campagne, rassemblant les présidents des fédérations des coopératives de blé et de légumineuses sèches, le ministre a clairement exprimé l’objectif principal : atteindre l’autosuffisance en blé dur dès l’année prochaine.
L’un des axes principaux de cette campagne repose sur la culture de 3,069 millions d’hectares de terres agricoles. Parmi celles-ci, 55 % (soit environ 1,6 million d’hectares) seront consacrées au blé dur. Parallèlement, plus d’un million d’hectares seront dédiés à l’orge.
Pour réaliser cet ambitieux objectif, Youssef Chorfa a indiqué que 4,2 millions de quintaux de semences, ainsi qu’une quantité suffisante d’engrais, seront mis à la disposition de l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC). Cette mesure vise à garantir une récolte optimale et à pallier les éventuels retards observés les années précédentes. Le ministre a souligné l’importance de commencer la saison des récoltes et des semis en temps voulu pour espérer produire environ 30 millions de quintaux de blé dur cette saison, d’autant plus que les pluies automnales ont été au rendez-vous cette année.
Dans certaines wilayas, la saison a déjà débuté, bien que de manière timide, comme l’a noté le ministre. Celui-ci a encouragé les cadres de l’OAIC à fournir les semences aux agriculteurs de manière fluide, en mettant en avant les nouvelles mesures établies, telles que la répartition des semences par wilaya. Des efforts supplémentaires seront déployés pour renforcer la capacité de stockage des céréales avec l’ouverture de nouveaux centres à partir du mois de mars prochain, couvrant ainsi toute l’étendue du territoire national.
Confiant dans le potentiel du secteur agricole, Youssef Chorfa a affirmé que la filière des céréales sera le moteur permettant au pays d’atteindre un produit intérieur brut de 400 milliards de dollars. Il a également réitéré l’engagement de l’État à soutenir les producteurs par tous les moyens nécessaires.
