Actualité en Algérie

Algérie, future puissance d’acier: vers une Europe dépendante?

Dans un élan de développement et d’affirmation sur la scène internationale, l’Algérie, riche de ses ressources et de son potentiel industriel, vise à devenir un acteur incontournable dans le domaine du fer et de l’acier en Europe. Cette ambition a été récemment mise en avant par le Ministre de l’Industrie et des Mines, Ali Aoun, qui souligne les atouts compétitifs du pays, notamment en termes de qualité de production, de volume et de coûts énergétiques avantageux.

Lors d’une session consacrée aux mines et à l’exploitation minière, dans le cadre d’une présentation de l’étude internationale par le cabinet de conseil « Price Waterhouse Coopers », Ali Aoun a évoqué les multiples avantages dont bénéficie le secteur du fer et de l’acier en Algérie. Parmi eux, une main-d’œuvre qualifiée et divers secteurs actifs utilisant ses produits sont à noter. Ces éléments constituent le socle d’un écosystème industriel national prometteur autour de ce secteur stratégique.

Le Ministre a également mis en avant la nouvelle feuille de route industrielle qui ambitionne de consolider cet écosystème à travers des filières de récupération, de logistique, de transformation, et de distribution. Cela s’intègre parfaitement avec les pôles industriels majeurs du pays, tels que « Bellara » à Jijel, le complexe « El Hadjar » à Annaba et la société turque « Tosyali » à Oran.

Cet élan est soutenu par une vision gouvernementale visant à augmenter la capacité du secteur pour répondre aux besoins de l’industrie locale dans divers domaines, notamment les chemins de fer, l’automobile, et l’électroménager. L’objectif est clair : faire de l’Algérie un pilier de l’industrie du fer et de l’acier, dépassant ses frontières vers un rayonnement européen.

Dans cette même optique de développement et d’optimisme économique, le Ministre des Finances, Laaziz Faid, a salué l’environnement favorable à l’investissement créé par le gouvernement, notamment grâce au projet de loi de finances 2024, perçu comme ambitieux et stimulant. Annulant la taxe sur l’activité professionnelle, cette mesure reflète la volonté des autorités de soutenir les entreprises et de restaurer la confiance dans l’économie nationale. Faid a rappelé que les entreprises sont au cœur de la création de richesse dans le pays.

L’économie algérienne montre des signes encourageants, avec un taux de croissance de 4,1% en 2023, l’un des meilleurs dans la région méditerranéenne. La projection d’atteindre un PIB de 400 milliards de dollars d’ici 2026 témoigne de l’ambition nationale de renforcer l’économie algérienne.

Kamal Moula, Président du Conseil du Renouveau Economique Algérien, a exprimé sa fierté quant aux efforts conjoints des autorités publiques et des chefs d’entreprise qui ont instauré un climat de confiance envers l’économie nationale. Il a souligné l’importance de la création de plus de 7000 entreprises enregistrées auprès de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement, reflétant un regain de confiance et un intérêt croissant pour l’investissement dans le pays, facilité par les mesures d’accompagnement du gouvernement.

L’Algérie s’affirme donc, à travers ces politiques et initiatives, comme un acteur économique montant, déterminé à exploiter pleinement son potentiel industriel et à jouer un rôle central dans l’économie régionale et au-delà.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
P